Stabat Mater de Domenico Scarlatti; Jesu meine Freude de Jean-Sébastien Bach; Stabat Mater de Knut Nystedt . Choeur de la Cité de Lausanne. Direction Renaud Bouvier.
En tant que norvégienne ET violoncelliste je suis évidemment biaisée, mais le Stabat Mater pour cœur et violoncelle seul de Knut Nystedt est vraiment sous-representé dans les concerts dans la région. Ne ratez donc pas cette occasion de la découvrir, le 26 mai à 20h à l’église St. Etienne à Moudon et le 27 mai à 17h au Temple de Chailly à Lausanne.
C’est un pur plaisir de travailler avec le Chœur de la Cité Lausanne, et avec leur chef Renaud Bouvier. Comme bonus (et pour embêter les autres gens dans le bus) j’assure le continuo pour le reste du programme sur le violoncelle baroque, avec l’organiste Maria Głowacka, comme moi un membre de l’Ensemble Watteau.
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I’m obviously biased, being Norwegian AND a cellist, but Knut Nystedt’s Stabat Mater for choir and cello solo is really not performed as often as it deserves around here. So don’t miss this opportunity to discover it:26 May, 8 pm, l’église St. Etienne à Moudon and 27 May, 5pm, Temple de Chailly in Lausanne.
It’s a pleasure for me to work with the Chœur de la Cité Lausanne and their conductor Renaud Bouvier. As a bonus (and to annoy the people on the bus) I also play the baroque cello on the rest of the program, together with my fellow Ensemble Watteau member, the organist Maria Głowacka.
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280 ans séparent le Stabat Mater de Scarlatti de celui de Nystedt. La polyphonie luxuriante du baroque italien (pour l’effectif très inhabituel de dix voix en plus du continuo) a-t-elle inspiré parmi les nombreux Stabat Mater de l’histoire celui de Knut Nystedt ? En tout cas le compositeur norvégien utilise un violoncelle seul pour accompagner et dialoguer avec les voix en référence probable au continuo baroque. Son esthétique plus ample devrait se répandre admirablement sous les voûtes des lieux magnifiques dans lesquels le concert sera donné.
Le Motet 227 de Bach nous fait retourner au début du 18e siècle. Il s’agit aussi d’une musique de deuil, mais si confiante et si lumineuse !